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Bloc-notes - 14 novembre 2004

Troisième et dernier jour. L'appareil photo est enfin réglé correctement !

La Jeep est bâchée !!!

Puis débâchée. Ouf ! On a bien cru qu'ils avaient craqué.

Neige, froid, brouillard...

Un petit bourbier.

Ils continuent vaillamment.

De l'autre côté de ce gué, café et soupe chaude.

Le pare brise se fendille peu à peu, et le RR sans son amortisseur arrière droit est toujours aussi bondissant.

Il arrivent.

Faut avoir le moral, quand même...

Passage à gué, et erreur. On passe sur le trajet motos.

Même pas peur.

 

Le bourbier qui occupa les participants un bon moment. Les premiers ont pu passer sans encombre. Par contre ce sera plus difficile pour les suivants qui ne roulaient pas en Jeep ou Land Rover. A tel point que ce passage sera neutralisé.

Il faut passer sur le côté !

Pour garder deux roues au sec et éviter de poser les ponts.

Fingers in the nose (mais gros gaz quand même).

Il en sera de même pour tous les Land's et les Jeep's. Les autres, et en particulier les petits Suzuki, auront des grosses difficultés.

Que ce soit pour le RR ou les Jeep's, le visco coupleur des transferts Borg Warner est une merveille dans ce genre de passage.

Ce Land ne se fait pas tracter !!!

Il est en train de sortir une japoniaiserie de la fange à reculons.

Les Jeepers fous arrivent.

Ca roule toujours.

 

Il manquait juste un peu d'élan. Pour ne pas forcer sur la mécanique, ils décident de treuiller.

Rustique l'engin. Le treuil ne déroulant pas, il faut tirer sur le câble.

Ca passe...

...naturellement, c'est un Land qui est mis à contribution. Pas d'arbre dans l'axe, donc un Land fera l'affaire.

On continue, et on tombe cinquante mètres plus loin sur un Toy déjanté. Dans le bourbier vu plus haut, et où ça secouait fort en sortie, double déjantage des roues droites ! Et pourtant les BF MT tubeless étaient gonflés à 1.5 bars. Perso, j'avais dégonflé les Guyane à 0.8 bars.

Pas facile à rentrer. En plus conditions de propreté peu favorables pour l'étanchéité d'un tubeless.

Le compresseur Sanden aura tourné une bonne heure. Même en faisant tourner le moteur à 3000 trs/mn pour obtenir 300 à 400 litres/mn de débit d'air, impossible de placer le pneu... Finalement, il faudra une chambre à air.

En tous cas, pour moi, les tubeless, sont définitivement exclus.

La ballade continue dans la neige.

La plus belle portion de la randonnée. Chemins étroits en forêt, neige, brouillard, et bientôt la nuit.

Au retour, constat des dégâts :

- un pare brise

- un ressort déboîté. Le retour s'est fait par l'autoroute dans cette configuration, et sans l'amortisseur correspondant.

Tenue de route un peu space.

Moralité, il y aura bientôt :

  • des cônes
  • des ponts sanglés
  • sans doute de nouveaux ressorts en +5
  • de nouveaux amortisseurs

(petite idée derrière la tête pour limiter les vibrations d'un tranfert Borg Warner face à une rehausse supérieure à un pouce)

Le Bouclier Arverne, c'est 450 km de pur TT (très peu de liaisons) au road book. Road book bétonné par JP Steiner. Deuxième randonnée faite sur un parcours qu'il a mis au point, et satisfaction totale pour la deuxième fois.

Un peu cher, mais ça vaut la peine.

Un seul reproche : les particpants n'ont pas vraiment eu l'occasion de se rencontrer. Il aurait suffi d'un repas pris en commun le soir du premier jour...

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