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Bloc-notes - 10 octobre 2005

Support moteur.

Pour orienter le moteur sur la future rôtissoire, il faut des axes. De vieilles fusées semblent idéales. Mais il faut aussi des paliers. Or, les tubes en stock sont trop grands. Qu'à cela ne tienne, ils seront rétrécis.
Une bande de largeur légèrement inférieure à la différence de circonférence est découpée à la disqueuse.
Ce qui reste du tube est alors resserré à l'étau. Petit à petit, l'ajustement se fait en passant des coups de disqueuse (disque à tronçonner fin) au niveau de la jonction, et la fusée est mise en place pour vérification.
Une fois son jeu réduit à une valeur raisonnable, les bords sont chanfreinés, puis soudés. Il faut faire attention de ne pas faire couler la soudure vers l'intérieur du tube, sinon, la fusée ne pourrait plus y être introduite, ou tournerait trop difficilement. C'est la raison pour laquelle le cordon est fait par petites touches, afin de ne pas trop chauffer les bords.
Une fois ragréé, ce tube apparaît propre.
Deux tubes sont ainsi préparés.

La base des fusées présente deux épaulements dont un est supprimé à la disqueuse à défaut de disposer d'un tour (plus pour longtemps j'espère...).

La bague ainsi découpée est soigneusement rangée en vue d'une utilisation future. Laquelle ? Sais pas... On verra bien, un jour...

La portion filetée de la fusée a été conservée pour le moment car elle permet, grâce à son méplat, de la serrer dans l'étau.

Quatre trous sont percés dans l'épaulement restant.

Cet acier est assez dur. Les forets ont souffert malgré une lubrification permanente ! Ils sont bons pour un ré affûtage. Et pourtant il s'agit de forets professionnels, et non de vulgaire acier rapide HSS de supermarché.

Taraudage à M10.
Ces trous débouchent à ras de ce qui est la portée du joint spi intérieur. Correct. Au poil près. Merci la perceuse. Mais elle a travaillé dur. Le mandrin a tendance parfois à tourner un peu sur le cone tellement ça force. Des forets sur cone Morse seraient plus adaptés à ce genre de travail.
Deux plats d'acier de 200 x 80 x 8 mm sont maintenus ensemble par des points de soudure, puis percés. Il permettront de régler la position des fusées. En effet, pour faire pivoter le moteur sans trop d'efforts, il est préférable que l'axe de rotation passe par le centre de gravité du moteur. Ce centre de gravité se situe un peu au dessus du vilebrequin, sans doute à hauteur de l'arbre à cames, à quelques centimètres près.
Les pièces sont prêtes. Il y aura des modifications, mais globalement, ça y est.
Vue montrant le principe de réglage. Les trous sont espacés de 20 mm.
Il faut maintenant préparer les bras du support. Des gueules de loup sont taillées aux extrémités. Deux coups de disqueuse sont passés aux bords.
Les paliers peuvent être mis en place. Les bords, fendus à la disqueuse, sont rapprochés au marteau (le soudage sera facilité, l'ajustement étant plus précis).

Cette photo permet de comprendre le principe : de chaque côté du moteur, il y a une plaque fixée sur le moteur. Deux bras viendront les relier aux platines réglables solidaires des fusées, qui sont libres de tourner dans les sections de tube.

Restent donc à faire :

  • les bras de liaison
  • le dispositif d'immobilisation en rotation
  • et surtout, le plus important, la peinture. Rouge. Agricole. Il en reste.
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