Support d'instruments pour pose et dépose rapide.
Comme sur les modèles plus anciens, le soft dash comporte un vide poche passager dont le fond est recouvert d'un tapis caoutchouc. |
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La poignée se dépose simplement en retirant les quatre écrous qui la retiennent par en dessous. | |
Quelques repères sur la tôle pour répartir les futurs points de fixation d'un tableau de bord "copilote" (Terratrip, etc.). | |
La tôle de renfort est ensuite séparée de la planche de bord. Elle n'est plus retenue que par deux rivets : ils sont percés et éliminés. A noter : leur diamètre est peu ordinaire, de l'ordre de 6 mm (on peut supposer que ce sont 6.35 mm, soit 1/4"). | |
Après perçage de la tôle (perceuse à colonne, diamètre 3mm), elle est replacée et les cinq fixations définies sont reportées, par en dessous, au niveau du vide poches. | |
Ils sont ensuite passés à 6.5 mm (tôle et fond du vide poches). | |
Enfin, des écrous de 6 sont soudés à la tôle (MIG). | |
Vérification à l'aide de quelques vis. Tout va bien. | |
La boîte à gants est mise en place pour visualiser l'espace disponible. Il y en a. (un cache est absent au dessus de la boîte à gants) |
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Il est donc possible d'intégrer un bloc de prises de courant. Découpe à la fraise après repérage minutieux. (j'expliquerai un jour comment faire léviter les objets le temps d'une photo) |
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La prise est parfaitement intégrée et n'occasionne qu'une très faible surépaisseur (3 mm environ). | |
Test avec deux prises mâles. | |
Par en dessous, les prises dépassent peu, et ne gênent pas la boîte à gants. | |
Une fois le tapis replacé, tout est rigoureusement invisible. | |
Le but de ces fixations est de permettre la pose et la dépose, en un seul bloc, du tableau de bord du navigateur. L'idée est de se servir, pour les connexions électriques (capteur de vitesse, afficheur secondaire, etc.), de connecteurs multibroches Sub-D Un DB15 de chaque côté. Ce sont les mêmes que ceux des moniteurs VGA et des anciens joysticks, avant l'avènement de l'USB. Cela peut paraître beaucoup (30 contacts au total), mais si l'on veut passer des courants d'alimentation un peu élevés (CB en particulier), il faut utiliser plusieurs contacts en parallèle. Les fabricants indiquent des courants compris entre 1 et 5 (!) ampères par broche). Pour la lampe "lecteur de carte", une petite rampe de diodes électroluminescentes blanches à haut rendement est envisagée. |
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La tôle est ensuite replacée, sans les connecteurs, sous la planche de bord. Elles va servir à percer des repères. | |
Une prise est sacrifiée pour servir de gabarit de découpe. | |
Ce gabarit est vissé par les deux trous précédemment percés de chaque côté. | |
Le contour peut alors être tracé. | |
Les découpes sont faites. Les connecteurs ne dépassent pas. Leur saillie est de 6 mm, et c'est précisément l'épaisseur de la planche de bord. Ils sont donc affleurants. Une seule connexion automatique semble irréalisable : celle de l'antenne de CB. De plus, de mémoire, chaque connecteur coaxial entraîne un affaiblissement de signal de l'ordre de 2dB, et une modification du TOS. Il faudra sans doute se contenter d'une connexion manuelle. Ceci dit, même avec deux pieds gauches à la place des mains, et en comptant 30 secondes par vis, et 30 secondes pour l'antenne, le temps total pour poser ou déposer l'ensemble Terratrip + CB + éclairage ne devrait pas dépasser 3 minutes ! (L'insert en bois n'est pas rayé. C'est un reflet) |
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Pour l'afficheur secondaire, se pose la question de l'emplacement de la prise (qui sera une simple DIN avec bague de verrouillage). Pas question de faire des trous côté conducteur. La prise sera positionnée, si possible, à la place de la commande d'ouverture de la trappe de carburant, dont le moteur a été supprimé compte tenu des problèmes de blocage avec la terre qui s'accumule autour en TT. Il faudra réaliser un bidule qui prendra la place de l'interrupteur, et servira à la fixation du socle femelle. Réalisation par fraisage d'un bloc de nylon peut être. L'afficheur quant à lui sera ventousé au pare brise. C'est le meilleur emplacement pour garder le regard le plus loin possible. |
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Le bazar qui devra être instantanément amovible. C'est moche, et ça fait tarte en dehors des randos. | |
Non, pas ça ! Même s'il est écrit dessus "Land Meter". Quoique... Si ça peut rassurer madame qui fait de l'huile dans les dévers (et moi même au passage)... (il s'agit de récupération). |
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Lors des découpes dans la planche de bord, deux outils rotatifs ont été testés. Une petite fraise carbure à denture croisée, de haute qualité, valant une trentaine d'euros, et une fraise bas de gamme à denture très agressive de marque Triplex, à deux balles; la fraiseuse droite pneumatique tourne à environ 20000 trs/mn. C'est la seconde qui remporte le test pour le plastique, et haut la main. Plus rapide, et curieusement plus facile. Mais attention aux doigts ! Les dents très espacées évitent l'échauffement et la fusion du plastique, procurant une excellente finition exempte de toute bavure. Il s'agit d'une fraise à bois. | |
Début de découpe d'un gabarit en carton pour le futur support d'instruments. | |
Sa forme échancrée permet de le passer, en biais, entre planche de bord et poignée. L'idée est de fixer la deuxième partie des connecteurs Sub-D au support de façon à rendre connexion et déconnexion automatiques lors de la mise en place. | |
Terratrip + CB. | |
La grosse difficulté sera d'obtenir cette forme torturée. L'ensemble, en raison du poids des appareils, devra être très rigide : acier de 2.5 mm envisagé. Pli soudé probable, en l'absence d'une presse pour laquelle la place manque cruellement. |