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Bloc-notes - 27 mai 2006

Remontage du démarreur. Repose de la cloche et de la traverse amovible.

Bosch fournit un kit de rénovation comportant quatre balais (charbons) et quatre petits boulons. Payé très exactement 10.00 € HT dans la concession Bosch la plus proche.

A gauche : le porte balais d'origine.

La première chose à faire est de retirer les balais usagés : un coup de pince coupante.
Le porte balais comporte deux trous spécialement destinés à recevoir les cosses des nouveaux charbons. Les écrous, et eux seuls, ont été légèrement enduits de produit frein filet (Loctite 348) afin d'éviter tout desserrage intempestif, puisqu'il n'y a pas de rondelle frein, et qu'il est impossible d'en mettre (l'épaisseur de l'assemblage serait trop importante).
Les balais du stator sont eux aussi soudés au circuit (soudure électrique également, et non à l'étain), et doivent être sectionnés à la pince. On remarque la présence, ici aussi, d'un trou permettant le boulonnage du nouveau charbon.
Mais leur mise en place demande un peu de préparation : ils étaient soudés très près des trous, et partiellement recouverts d'isolant : cutter pour gratter le vernis (très épais), et lime pour obtenir une surface plane, indispensable à un bon serrage.
Les nouveaux balais sont ensuite boulonnés. Il y a plusieurs positions possibles : quatre en tout. C'est celle visible ci-contre qui permet à la fois la meilleure liberté de la tresse conductrice, et son éloignement maximum des structures métalliques environnantes.

Les balais sont enfilés dans leurs guides.

Pour faciliter les opérations suivantes, des écrous retiennent le porte balais.

Il faut maintenant replacer les ressorts de pression.
Les ressorts sont comprimés en utilisant un objet adéquat : ici la lime qui a servi à nettoyer les connexions du stator.
Les pattes de retenue peuvent alors être repliées.
Les écrous "provisoires" sont retirés, et le couvercle est remis en place, sans oublier son grand joint torique. Ce couvercle comporte un palier lisse, probablement en bronze autolubrifiant. Les paliers étaient en excellent état. Un peu de graisse, et ils auront encore de belles années devant eux.
Le jeu axial du rotor est réglé par des cales et une épaisse rondelle fendue qui vient le loger dans la gorge présente à l'extrémité avant du rotor (côté opposé du pignon).
Les cales sont enfilées, et la rondelle engagée dans la gorge.

Les "accessoires" qui étaient présents sur ce démarreur (qui n'avait jamais été ouvert) :

  • les deux vis de fixation du capot d'axe de rotor avec leurs :
  • deux rondelles cuivre
  • deux joints toriques
  • et les deux écrous "hauts" qui viennent serrer carter et couvercle. Oublié de placer les rondelles épaisses sur la photo...

Curieusement, bien que des logements soient présents dans la fonderie du couvercle, aucun joint torique n'était présent sous les rondelles et écrous... juste de la pâte à joints.

Les flèches montrent les lamages dans lesquels aucun joint n'était présent. N'ayant qu'un seul joint torique correct en réserve, le montage sera refait à l'identique, c'est à dire à la pâte à joints. Ça a marché 15 ans comme cela sans aucun problème d'étanchéité...
  • rouge : pâte à joints, rondelles épaisses et écrous.
  • bleu : joint torique
  • vert : joint torique
Mise en place du capot, qui sert également à retenir la rondelle fendue vue plus haut.
Mise en place de la bride de ce capot et des vis, sans oublier les petites rondelles en cuivre.

Il faut maintenant replacer le solénoïde.

Le ressort du plongeur est comprimé à l'aide d'un collier rilsan afin de permettre de l'engager sur le doigt de commande.

Le doigt de commande du pignon baladeur.

Le ressort ainsi comprimé, il n'y a aucun problème pour engager l'extrémité du plongeur autour du doigt. Une fois en place, il suffit de couper le collier et de le retirer.

Le solénoïde est enfin reposé, et la connexion du positif rétablie.

Et une bière.

Le tout sera testé plus tard, les batteries étant définitivement bonnes pour la poubelle (elles ont plus de 10 ans de bons et loyaux services à leur actif, ce qui est un bel âge pour une batterie).

 

La cloche d'embrayage est reposée sur la boîte de vitesses, sans oublier les deux douilles de positionnement.

A noter : les vis longues se placent dans les fixation pourvues de douilles, et leur montage se fait avec rondelle plate + rondelle Grower. Rondelles Grower seulement pour les quatre autres.

La traverse amovible est reposée. Une cale en bois est placée, mais elle n'est pas très utile : l'ensemble est parfaitement en équilibre sur les silentblocs, la cloche faisant balancier.
La chèvre peut être libérée : elle devra bientôt s'occuper du moteur.
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