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Bloc-notes - 3 septembre 2006

Amélioration du combiné tour fraiseuse Fartools TDM 400 : tête de fraisage, carter récupérateur de copeaux, éclairage. Quelques mesures sur la capacité du tour et les jeux des commandes.

Le guidage de la broche (mouvement vertical et butées haute et basse) se fait grâce à une vis sans tête M10 visible au bas de la tête de fraisage. Cette vis n'est pas freinée et a tendance à se desserrer.

La broche elle même est facile à déposer : il suffit de retirer cette vis, et d'actionner la commande de descente jusqu'à ce qu'elle "tombe". Attention aux glissières et aux pieds, c'est lourd.

La vis en question.

Elle va donc être refaite avec une longueur permettant la mise en place d'un contre écrou.

La broche. Sur la "face" diamétralement opposée à la crémaillère se trouve une rainure qui correspond à l'extrémité de la vis ci-dessus.
La nouvelle vis est réalisée dans un exemplaire en classe 10.9. Son extrémité a été moins chanfreinée que l'originale.

La broche, vue de dessus, par l'arrière :

  • la crémaillère
  • le dispositif de réglage de la précharge des roulements à rouleaux coniques

 

Le roulement opposé (celui du bas) est protégé par un cache en matière plastique.
Les roulements, chinois bien sûr, sont de marque QC (Wanxiang Group). Ils sont marqués "QC" et "32007".

Pour comparaison, un roulement de moyeu de Land Rover : les dimensions sont très proches.

On peut raisonnablement estimer qu'ils sont largement dimensionnés. C'est un point rassurant.

Ces mêmes roulements équipent la broche du tour.

La broche est remise en place. Ça demande un peu de doigté car la pièce est lourde, et le jeu de passage très faible.

La nouvelle vis guide / butée est mise en place. Grâce au contre écrou, elle ne bougera plus.

Un détail agaçant de plus : la commande de descente. Le moyeu des leviers est immobilisé sur son axe par une vis sans tête qui a elle aussi tendance à se desserrer, car non freinée. Il n'est bien sûr pas question d'utiliser un produit freinfilet...

Donc, même maladie, même traitement. Vis et contre écrou.

Si une seule vis s'avérait insuffisante - ce qui est possible en raison des efforts importants imposés par le ressort de rappel -, une deuxième pourrait être mise en place, diamétralement opposée.

Encore une chose pénible : le câblage de la sécurité de la fraiseuse. Ce fil sert à un contact qui coupe l'alimentation lorsque le capot de la tête de fraisage est retiré.

Ce fil a une fâcheuse tendance à se prendre dans les leviers du disque de réglage de hauteur de la tête. Un guide (en Rilsan blanc adhésif) avait été ajouté, sans succès.

La solution : de la "corde à piano".
Pour réaliser un ressort, ou simplement des boucles, il suffit d'en bloquer une extrémité avec une tige ronde dans l'étau, puis de l'enrouler autour. Un coup de pince pour couper l'amorce.
Un guide inspiré des tables à repasser est ainsi confectionné, et devrait donner toute satisfaction, aussi bien en position de travail...
...qu'en position de dégagement.
Le carter récupérateur de copeaux réalisé en juillet, et qui joue correctement son rôle, est légèrement retaillé côté fraiseuse pour faciliter le rangement de la tête. Cependant, il est toujours nécessaire de déposer le mandrin avec son cône pour le faire passer (ce qui n'est pas un problème). Une hauteur de tôle plus faible exposerait trop le moteur.

De même côté poupée mobile pour en faciliter l'utilisation.

Il n'y a absolument plus ni copeaux ni huile au sol derrière le tour, ni sur le moteur. Tout aboutit dans le bac de récupération.

De même côté opérateur. La plupart des copeaux évacués de ce côté aboutissent dans la "gouttière", qui s'avère également très pratique pour poser clés, outils et trucs divers. La quantité de copeaux aboutissant au sol est désormais négligeable.
La lampe halogène sur flexible qui avait été installée il y a six mois a été remplacée par une lampe d'architecte, finalement bien plus souple d'emploi et pratique. Une ampoule halogène viendra sans doute remplacer la 60 watts ordinaire, car offrant un meilleur rendement et un meilleur faisceau. Le réflecteur en cône permettrait alors de se protéger de la chaleur.

Mesures sommaires sur la capacité du tour :

Ces valeurs ne signifient pas qu'il est possible d'usiner des pièces de telles dimensions, puisque la course du chariot transversal n'est que de 110 mm. Pour atteindre toute la pièce, il faudrait jouer à la fois sur le chariot supérieur et le chariot transversal de façon à additionner leurs déplacements. Ce n'est en principe pas très précis. Cependant, il n'y a aucun problème pour "reprendre" la zone utile d'un disque de frein, d'un tambour, ou d'un volant moteur tant qu'ils ne font pas plus de 300 mm de diamètre. C'est par exemple le cas pour le frein de stationnement d'un Land Rover (alésage 255 mm, diamètre hors tout inférieur à 300 mm) : il passe.

Quelques mesures sur les jeux des commandes, après rattrapage de tout ce qui peut l'être :

Il devrait être possible d'installer des dispositifs de rattrapage pour la vis mère et le chariot transversal : il "suffit" de doubler les noix, et de prévoir un mécanisme permettant de les rapprocher ou de les éloigner l'une de l'autre...

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