Problème vite résolu avec l'étau de la scie à ruban. Volant de descente pour la broche de fraisage du TDM400.
Alors qu'il fonctionnait bien, l'étau de la scie refuse désormais de serrer quoi que ce soit. Dépose et démontage. | |
L'étau est à serrage / desserrage rapide. C'est une noix spéciale munie de deux oreilles et d'un alésage ne présentant des filets que sur la moitié de sa surface. Par l'action combinée de la rotation de la vis et de la force de gravité, cette noix, selon sa position, "s'engrène" ou non avec la vis. Elle refuse désormais de se verrouiller correctement. La marque rouge sur une des oreilles est là pour se repérer au remontage, deux positions étant possibles, mais absolument pas équivalentes. Il n'est pas évident d'observer et analyser le fonctionnement du mécanisme. Ce n'est possible qu'étau posé à l'horizontale, et dans le bon sens. Il faut donc le poser sur le bord d'une table afin de l'examiner par en dessous. Pas très pratique... La noix se met en travers et saute. Elle refuse d'accrocher le filetage de la vis. |
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La raison semble évidente. La noix, en fonte, présente une importante dépouille pour la fonderie. Les faces ne sont pas parallèles, et la font sauter lorsqu'elles s'appuient sur les paliers de part et d'autre. Une simple cale d'épaisseur entre elle et les paliers suffit à le démontrer. | |
Du coup, dressage des surfaces de la noix (bien que l'image montre le dressage de la face arrière, il suffit de faire l'équerrage de la seule face avant). La lime suffirait à effectuer ce travail. On voit sur la photo le taraudage particulier de la noix : l'alésage est ovale, et les filets présents seulement sur 180° et non 360°. Selon les positions relatives de la vis et de la noix, cette dernière va soit pouvoir glisser librement sur la vis, soit accrocher ses filets. L'étau fonctionne maintenant parfaitement : la noix ne se met plus en travers et ne saute plus. |
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La commande de descente micrométrique de la fraiseuse est nulle ! Le ressort de rappel (qui va probablement être supprimé) est très dur, et tourner ce bouton en plastique noir est très peu commode. Il y a deux parties : une entretoise rallonge en acier chromé, et le bouton proprement dit. Les assemblages se font par des goupilles Mecanindus. |
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Usinage d'un petit volant de 80 mm de diamètre, de forme conique très évasée. | |
L'autre face est évidée en cône, aussi bien pour limiter le poids que pour le look. | |
Mise en situation. | |
Impossible de fixer directement le volant tel quel. Pas d'alésoir pour adapter précisément l'alésage du volant au diamètre de l'axe de la vis sans fin. De plus, il serait très délicat de percer exactement au bon niveau pour que la goupille puisse être placée dans le logement prévu à cet effet sur la vis sans fin. | |
Donc, l'entretoise rallonge en acier chromé est reprise au tour, et le volant est un peu raccourci. Ainsi, il n'y aura pas à se tracasser pour la fixation à la vis sans fin. Pour la liaison entretoise volant, un simple coup de foret même approximatif suffira, puisque les deux pièces seront percées ensemble. Deux petites poignées seront mises en place : une principale, longue, et une autre plus courte. Ceci permettra d'améliorer le feeling et la précision. Ce genre de volant à deux poignées est courant sur les chariots supérieurs de tours et les descentes micrométriques de perceuses et fraiseuses. L'avantage est de permettre une utilisation à la main pour une descente (ou remontée) rapide, et une utilisation entre deux doigts pour la précision. Un moletage aurait pu convenir, mais encore faut il disposer de l'outil adéquat pour le réaliser. |
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Exemple de commandes sur un tour évolué (Grizzly) ; voir le petit volant du chariot supérieur. |