600 TTR : dépose du rotor d'alternateur ; distribution.
Dépose du rotor d'alternateur pour une photo de famille, et pour voir le pignon de distribution qui est derrière. Un extracteur est fait à partir d'une base de fusée de Range Rover dont je me sers aussi de plateau pousse toc et de semelle de mandrin pour le fraisage. Trois trous selon un triangle équilatéral de 80 mm (et non de 60 mm comme indiqué par la RMT à prpos des XT). 60 mm, ce serait trop beau : mêmes cotes que pour la poulie de vilebrequin du moteur VM. Donc, trois perçages à 10 mm de diamètre, des vis M10 vissées dans le rotor. Un extracteur à trois branches, et un coup de clé à chocs. Pas très académique, et à déconseiller aux chochottes qui ont peur de se casser un ongle (les mêmes qui poussent des cris d'orfraie à la simple évocation de la dépose d'une poulie de vilo au démarreur). Une planche pour réceptionner, en se tenant de côté : quand ça sort, ça sort : BANG ! |
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Et voilà : 30 secondes, et vu l'effort fourni par la clé à chocs (qui n'est pas un modèle de supermarché), ça aura économisé de longues séances de muscu. Le top, ça serait un extracteur hydraulique. |
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Photo de famille : le rotor, le stator triphasé, et le capteur d'allumage. | |
Ici, on voit en bas la masse métallique qui définit la zone angulaire que le capteur signale au boîtier d'allumage, et en haut un trou qui semble ne servir à rien. Équilibrage ? Le trou devrait plutôt dans ce cas se situer à proximité du balourd... Peu importe. Cette masse métallique est soudée électriquement au rotor. Pas évident du tout à modifier ! |
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Vue sur le pignon de distribution, en parfait état de même que la chaîne. | |
Carbus déposés, on peut sortir le cache culbuteurs. | |
AAC (White Brothers plus ouvert avec pentes et levées plus méchantes que l'origine) : parfait état, paliers impeccables. Ce n'était pas une évidence a priori : certains équipementiers se contentent de recharger et réusiner les cames, mais elles ne tiennent alors pas la route très longtemps. |
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Enlever un joint silicone est toujours pénible. Essai avec du thiner (diluant pour peinture carrosserie). Ça ramollit le silicone, mais ça ne le dissout pas. Cependant, ça facilite considérablement son élimination : raclette plastique puis chiffon en frottant un peu. La bombe de Loctite Decapjoint était vide... Le thiner = truc à retenir. |
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Vue sur les culbuteurs. Usure minime des vis de réglage. Les paliers d'AAC sont en parfait état. | |
Vue de dessus du cache culbuteurs pour vérifier de près une idée mise en pratique il y a longtemps. Sur cette pièce, la vis centrale se corrode rapidement en raison de l'accumulation de saletés autour et au dessus d'elle. J'avais bataillé pour sortir celle du Ténéré à cause de ça. Ici, c'est impeccable, et la corrosion de la vis était faible malgré l'utilisation TT. |
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L'idée avait été de réaliser un perçage pour permettre à l'eau et aux saletés de s'évacuer, et faciliter le nettoyage au Karcher. Astuce validée ! La repose du cache culbuteurs n'est pas tip top : impossible d'utiliser la clé dynamométrique. mais bon, après plus 30 ans de bécanes japonaises, je commence à avoir le mKg nécessaire à la visserie M6 dans le poignet droit... Les seules vis à être montées avec des rondelles sont les plus longues, autour du puits de chaîne de distribution. |
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Presque u plaisir de régler les soupapes avec les cales sur mesure spéciales XT. | |