Carrosserie, début.
Auvent : à gauche, il est impeccable. | |
A droite, par contre, il est abîmé. Pas facile à rattrapper... | |
Il faut pouvoir passer des BFG Mud en 235/85R16. Or les Guyane en 700R16 arrivaient quand même à toucher un peu, malgré le bord rabattu. Pour passer de pneus plus grands, une fois épuisée la solution qu'est le body-lift, il n'y a plus qu'à retoucher les ailes. Habituellement, ça se fait d'un coup de scie sauteuse en éliminant toute la nervure. Pas de ça chez moi ! C'est moche, et l'aile perd une partie de sa rigidité. Il y a la solution de l'élargisseur. de Defender (c'est moyen), ou de Jeep (c'est mieux). Mais à moins de monter de très grands pneus sur des ponts très larges (Patrol), ce que m'interdit mon garage, des élargisseurs risquent d'être ridicules. Par conséquent, le bord des ailes sera reformé, et pas simplement découpé. Un premier test est fait à la va (très) vite, avec une petite masse comme tas. |
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La nervure est découpée en son milieu, puis rabattue. Le résultat n'est pas mauvais, sauf dans la zone indiquée par la flèche. Cette zone, où arrive la nervure horizontale, est plus difficile. La différence est de 20 mm. |
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Pour mieux visualiser l'aspect obtenu, un coup de peinture blanche. | |
Puis noire, toujours pour voir (avec l'aile "neuve" pour comparaison). Le résultat obtenu n'est pas choquant. La courbure originale est conservée, le passage élargi, et il est toujours souligné et rigidifié par une nervure qui de large devient étroite. Cet essai a été fait en vitesse, pour voir. Les 4 ailes vont y passer, mais après décapage et recuit afin de faciliter les choses. En raison de la courbure de la surface des ailes, il est impossible d'utilier formes et contre formes en contreplaqué. Tout devra être fait "à main levée". Aucun droit à l'erreur ! Sueurs froides en perspective. |