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Bloc-notes - 2 septembre 2007

Installation d'un variateur de fréquence et d'un moteur triphasé sur le tour TDM400.

Le moteur monophasé d'origine, un peu léger, (3/4 Ch.) va être remplacé par un triphasé de 1 Ch. et de dimensions strictement identiques (facteur de forme B3).

Installation de test pour se familiariser avec les commandes.

Ce moteur de fabrication russe est assez agréable :

  • il ne vibre pas à vitesse normale (50 Hz, 1400 trs / mn), et de toutes façons moins que le moteur d'origine chinoise qui équipe le tour
  • il commence à vibrer (légèrement) à partir de 90 Hz, soit 2500 trs/mn environ
  • il accepte de tourner correctement de 12 Hz à 120 Hz avec le paramétrage par défaut du variateur

La navigation dans les menus de paramétrage est assez fastidieuse. Les paramètres sont très nombreux.

Il faudra voir ce qu'il reste comme couple à 12 Hz. En dessous, le variateur signale que le courant nécessaire est trop élevé, mais il tourne... par saccades. A des régimes aussi faibles, il doit fournir un courant presque carré pour compenser !

A très faible vitesse, le moteur risque de ne pas être correctement refroidi. Un ventilateur (centrifuge) auxiliaire sera éventuellement installé.

Cet appareil a un très grand nombre de paramètres dont certains n'ont de sens que pour un spécialiste. Il n'est pas vraiment adapté à une commande par son clavier. Il est préférable d'y adjoindre potentiomètre et interrupteurs. Il est également pilotable par une interface sérielle RS232 totalement documentée dans la notice, ce qui permet d'envisager son intégration dans une commande numérique.

Le variateur est assez encombrant. Il va être placé sur le tour, grâce à un support qu'il faut réaliser.

Découpe du bras du support. Le tube est serré dans l'étau de la scie selon sa diagonale (voir plus bas).

 

La plaque de fixation au bâti est taillée dans de l'acier de 8 mm ; elle est percée en son centre. Le câblage passera à l'intérieur du bras vers l'armoire du tour, afin d'intégrer au mieux les fils électriques.

Pointage.

Pour le fun, le tube carré a été placé de façon à ce que sa diagonale soit verticale. Ca complique la découpe, mais c'est plus esthétique. Et puis, c'est un bon exercice de géométrie dans l'espace.

Le tube carré fait 2 mm d'épaisseur, et doit être soudé à deux plaques de 8 mm. L'arc risque d'être délicat à utiliser.

Ce sera donc le MIG, avec du fil fourré. Mais je n'ai pas une grande habitude de ce poste.

Le premier cordon est assez ignoble ! Donc deux passes, puis meulage.

L'aspect était bien plus propre sur tôle fine (caisse) avec du fil plein et de l'argon CO2 ; de plus, la visibilité était bien meilleure grâce à l'absence de fumées.

Mise en place d'une deuxième plaque : pointage.

Cette fois, c'est beaucoup mieux ! Mais le fil fourré, malgré l'anti stick, laisse des tas de gouttelettes qu'il faudra araser. Ici, les cordons ne seront pas meulés.

La soudure est une succession de points réalisés en tirant. Plus facile mais moins esthétique qu'en poussant. Un jour...

Montage à blanc pour vérifier que tout est correctement positionné.

Il faut en effet pouvoir :

  • manoeuvrer la commande de montée de la colonne de fraisage
  • faire tourner la tête de fraisage
  • utiliser la manivelle pour les filetages et taraudages manuels

Naturellement, les raccordements devront être recouverts d'un petit capot isolant !

Pour remplacer le moteur, il faut tout démonter, et déposer l'armoire.

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