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Bloc-notes - 11 septembre 2007

Variateur, suite, et étanchéité du compartiment des poulies et réducteurs.

Pour comparaison, les deux moteurs :

  • à gauche, celui d'origine : 0.55 KW (3/4 Ch.), monophasé à deux condensateurs (pouvant tourner dans les deux sens)
  • à droite, le nouveau : 0.75 KW (1 Ch.), triphasé

Les deux ont le même format (B3), fixations, axe et clavette sont identiques.

Un ventilateur centrifuge de récupération qui pourra être monté au cas où le moteur aurait tendance à surchauffer à vitesse réduite, lorsque celui situé en bout de rotor ne tourne pas assez vite. En effet, à vitesse réduite, le variateur augmente le courant pour maintenir le couple, et le flux d'air devient presque imperceptible en dessous de 20 Hz (ce qui correspond à 600 trs/mn environ).

La plaque constructeur du nouveau moteur.

Pas cher, pas chinois, russe !

Ils vont bientôt bouffer le pain de nos petits chinois !

En tous cas, ça semble robuste, et ça vibre très peu.

Tant que tout est déposé, c'est le moment d'en profiter pour parfaire l'étanchéité du compartiment des poulies et des réducteurs de la vis mère.

Il y a toujours des copeaux voltigeurs qui arrivent à y entrer.

 
 
Du plastique découpé dans des bidons de 5 litres.

C'est surtout au niveau de l'ouverture destinée à la vis mère que ça entre. Pas besoin de fixation compliquée : un trou un peu étroit, et le plastique est entré un peu en force autour de ce qui dépasse de son palier. Une fois l'armoire reposée, ça ne bougera plus.

Ceci entraîne une légère surépaisseur qui obligera à corriger la position du pignon intermédiaire de réduction, dont la platine se fixe sur les trous visibles un peu plus bas.

L'armoire devrait être étanche, sauf au niveau du moteur. Mais cette zone avait déjà été protégée.

La fente où était fixée la poulie intermédiaire est obturée par une plaque d'acier vissée de l'autre côté.

Une équerre de renfort est fixée afin de supporter le poids du bras soutenant le variateur. Il pourra ainsi recevoir en plus une visu.
Détail des obturateurs, côté banc.

Le câblage électrique est entièrement refait :

  • le "coup de poing" est conservé
  • le contacteur électromagnétique ne commande plus directement le moteur, mais sert pour les commandes marche / arrêt du varia
  • l'inverseur de marche commande également le varia
  • un potentiomètre pour la vitesse
  • un voyant pour la mise sous tension
  • un autre, très utile, pour signaler l'inversion de sens de rotation

L'ensemble, en place.

L'isolation et la protection du variateur ne sont pas encore réalisées.

Seront ajoutés :

  • une commande de frein au pied pour le filetage
  • une prise pour butée électrique
  • une prise RS232 pour raccordement à un micro ordinateur

Un tachymètre numérique serait le bienvenu pour éviter les calculs de vitesse à partir de la fréquence de travail du variateur.

La façade a été refaite en aluminium pour intégrer le potentiomètre.

L'aspect satiné est obtenu par passage d'une ponceuse orbitale. L'aspect est proche de l'anodisation, mais sans en avoir la résistance.

Le bouton du potentiomètre est la première pièce obtenue en utilisant le variateur. Royal ! Aucun changement de poulie pour dresser, charioter, percer et tronçonner. Le rêve. La perceuse à colonne en sera également équipée dans un avenir proche.

Les deux articles consacrés à cette machine étant les plus lus, juste après ceux consacrés au Yamaha 600, les accessoires destinés à son amélioration sont en cours de modélisation, et des plans cotés seront bientôt proposés au téléchargement.

Pour le système de tension de la poulie intermédiaire, il ne reste qu'à passer de la modélisation au plans...

Ceci fonctionne à merveille.

En réglant les poulies pour 150 trs / mn, et en jouant sur les paramètres du variateur, on obtient, par simple action sur le potentiomètre, une plage allant de 22 trs / mn (7 Hz) à 380 trs / mn (120 Hz).

Sur la démultiplication moyenne, 470 trs / mn, la plage s'étend de 65 à 1120 trs / mn, ce qui est suffisant pour quasiment tout, mais un peu trop rapide pour le filetage. Si un gros couple est nécessaire, il suffit de jouer des poulies.

Sur la "prise directe", 1360 trs / mn, on va de 190 trs / mn à 3260 trs / mn.

Il en est de même pour le perçage et le fraisage : des vitesses de très lentes (20 trs) à très rapides (3120 trs / mn) peuvent être obtenues.

Le tout avec une réduction très importante des vibrations. Le moteur est sans doute de meilleure qualité, mais il faut compter aussi sur le fait qu'un triphasé a une régularité cyclique supérieure : un tricylindre en étoile vibre moins qu'un monocylindre ! De plus, avec le socle un peu léger, il est facile d'éviter les régimes de résonance : il suffit de tourner un poil le bouton magique dans un sens ou l'autre pour les faire disparaître.

Et, de plus, si on agit sur le bouton "stop" du variateur, celui-ci freine très rapidement le moteur par injection de courant continu. L'idéal serait de monter une résistance de freinage pour éviter la surcharge qui apparaît. Cependant, aux basses vitesses, l'arrêt de la broche est instantané : très intéressant pour le filetage.

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