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Bloc-notes - 12 avril 2009

Décapage, fabrication d'un pont métallique et déplacement du socle vers son emplacement définitif.

L'idée est de construire un pont en IPN, les IPN servant de rail aux roues de la grue.

C'est là qu'on est content d'avoir une scie à ruban semi automatique de bonne capacité.

La structure, très simple, sera celle de la photo ci-contre. Avec un renfort transversal pour éviter toute surprise.
Les extrémités sont retaillées, et seront boulonnées au sol.
Mais il faut d'abord décaper le socle, ce qui n'est pas une mince affaire. Il y a par endroits jusqu'à 3 mm de mastic polyester bien imbibé d'huile. Dérouilleur pneumatique, puis brosse sur disqueuse, puis disque lamellé pour adoucir le grain de la fonderie.

Il y a pas mal de trous à reboucher. Ces trous ont été faits au fur et à mesure des rénovations et mises aux normes de la machine. La plupart étaient cachés sous les épaisses couches de mastic.

Tous les trous sont repris avec un foret, puis taraudés. Le taraud utilisé est sytématiquement le moyen, en s'abstenant de passer le finisseur. Le taraud n'est utilisé que sur la moitié de sa longueur. Ceci de façon à créer un taraudage vaguement conique.

Ensuite, une vis est placée et serrée jusqu'à ce qu'elle bloque

Elle est ensuite coupée.
Et enfin meulée jusqu'à ce que rien n'en dépasse.
Le côté gauche est un vrai gruyère. Pas moins de 12 trous à reboucher.

Les IPN sont soudés et fixés au sol à la partie haute (deux tirefonds pour chaqque rail). Aucun renfort.

Soudures à l'arrache, vite fait sur du métal à peine ou pas du tout décapé. Pas de temps à perdre, et soudures ne travaillant pas réellement. Il est probable que de simples pointages auraient suffi.

Le bélier qui avait été descendu un peu trop tôt est remonté (environ 150 kg). Il sera plus facile à reposer depuis "l'étage supérieur", en utilisant la grue sur le pont.

Des mesures ont été prises avant et après pour estimer le déplacement des rails lors de la manoeuvre : négligeable.

Pour éviter de voir les roues arrières de la grue passer la marche, des butées sont placées à bonne distance. Voir photo précédente pour comprendre le problème.

Une cornière est tout de même soudée transversalement au cas où.

Il y a une très légère pente vers le bas pour faciliter le déplacement (environ 2 cm sur 1.20 m).

Des planchettes sont disposées afin de servir d'amortisseur en cas de catastrophe ferroviaire.

Et c'est parti.

Absolument aucune souci.

Si j'avais eu l'idée de faire ce genre de chemin de fer pour déplacer le socle de sa palette jusque dans l'atelier, j'aurais moins transpiré.

Première couche de peinture.

En fait la machine sera mise à son emplacement définitif une fois le socle peint, et qu'une décision aura été prise :

  • scellée au sol
  • posée sur des patins amortisseurs
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