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Bloc-notes - 11 mai 2009

Sonde tachymétrique, fin. Fermeture du carter de bull gear. Repose du ncarter des poulles. Adaptation du volant de descete fine de broche. Premier essai.

Le capteur tachymétrique. La seule pièce sur laquelle prélever l'information, car elle tourne toujours à la même vitesse que la broche, c'est le bull gear (grand pignon de harnais et volant d'inertie de la broche).

Un CNY70, qui comporte une diode et un phototransistor infrarouges, est à la fois petit, très bon marché, et facile à se procurer. Mais il est fait pour un montage sur circuit imprimé. Là, il faut le placer dans un boîtier boulonnable, et le relier à un câble à 4 conducteurs (on pourrait se contenter de 3, en fait).
Du ruban adhésif pour servir de moule, et de la résine epoxy pour noyer les connexions (solidité + isolation).

Malheureusement, lors de l'achat de la résine, je n'avais pas fait attention : elle est à prise rapide. Elle n'a pas eu le temps de couler au fond avant de polymériser...

Après tartinage d'un peu de résine pour boucher les trous, le photocoupleur est introduit en force dans son boîtier en aluminium. Le trou fait 9.5 mm de diamètre ; c'est le troisième réalisé de cette façon, c'est nickel. Le câble à sa sortie est serré par une vis sans rête (il y a un trou taraudé radialement en regard du câble, mais non visible sur cette photo). L'encoche ne sert à rien, c'est le reste d'un perçage dans ce morceau d'alu de récupération.

La sonde terminée, en place sur le couvercle du bull gear.

Il est temps de fermer le carter du bull gear avec sa sonde tachymétrique. Ce carter est serré par de petites vis M5, et centré par des goupilles pleines. Malheureusement, les goupilles d'origine - ou du moins présentes sur la machine - étaient trop courtes et ne dépassaient pas du tout. Elles ne centraient donc rien. Or le couvercle sert à aligner deux pièces importantes : l'axe du petit pignon de harnais et l'axe de sa fourchette de sélection. Il faut donc faire quelque chose de sérieux !

Ayant la grosse flemme pour réaliser des goupilles au tour, je me suis babattu vers une solution peu élégante mais efficace : le montage compound de deux goupilles Mecanindus. C'est très rigide et ça devrait suffire ! Une goupille Mecanindus est en effet conçues pour recevoir si nécessaire une deuxième goupille du diamètre immédiatement inférieur. On peut donc, selon le diamètre de la plus grosse, en palcer une, deux trois, etc. en fonction des besoins. C'est très pratique.
Les goupilles sont en place. Sont reposés le roulement supérieur de l'axe du petit pignon (après chauffe sur une ampoule électrique, ça rentre sans aucun effort), et une bague que l'on voit autour du crabot du bull gear (pièce à ne pas oublier !).
Pour fixer le c^ble de la sonde, il faut confectionner des colliers. Ces colliers ont été faits avec ce qui traînait : en l'occurence des colliers de serrage de durits coupés en deux et reformés.
Le couvercle est reposé. La fixation du câble de la sonde tachymétrique mérite quelques commentaires... Tout d'abord, les vis de fixation ont des têtes noyées dans des lamages. Deux de ces vis sont utilisées pour la fixation de petits colliers : de petites entretoises usinées au tour viennent donc combler ces lamages.
La poulie synchrone est remise en place. A noter que l'alésage de cette poulie est un peu maté : ça nage légèrement. Il faudrait lui faire un moyeu en acier et boulonné. Mais l'axe est clavetté, et je n'ai rien pour faire du brochage. La poulie a donc un peu de voile et de faux rond, mais les essais montreront que c'est sans conséquence notable en dehors e quelques vibrations parasites. Ca attendra donc que je sois équipé pour faire ce genre d'opération.

La courroie synchrone est reposée. La poulie émettrice est fixée sur le carter des poulies. La mise en place de ce carter est donc un peu délicate en raison d'une accessibilité limitée, mais on y arrive.

La sortie du câble de la sonde : une simple encoche réalisée à la lime ronde :

Avant de placer le carter des courroies, il faut reposer la courroie synchrone, mais aussi la courroie trapézoïdale ! Il n'y a aucun moyen de faire passer cette dernière une fois le carter en place.

Et il ne reste plus qu'à reposer le moteur !

Petite modification des couvercles des roulements inférieurs de la boîte d'avance longitudinale. Ces couvercles épaulés viennent caler les roulements. Ils ne viennent pas au contact du carter, de façon à placer des joints plats assurant l'étanchéité (bain d'huile). Or je n'ai pas de matière de la bonne épaisseur. Donc plan B (celle du flemmard) : reprise au tour de façon à ce que les couvercles arrivant à moins de 0.1 mm du carter. De la pâte à joit fera le reste, et basta.

Réalésage précautionneux : c'est serré sur le plastique, et sur 3 mm de longueur. Il ne faut pas faire trop d'efforts, et surtout pas de surchauffe au risque de voir le plastique fondre (moyeu avec volant surmoulé). Alésage suffisant pour passer u moyeu adaptateur.

Il manquait le volant de descente fine de la broche... Il faut en adapter un. En l'occurence un modèle acheté chez Chronos, malheuresement en plastique. La machine mériterait mieux. Mais quand on voit le prix des modèles chromés de ce diamètre, ça fait réfléchir !!! Ce sera pour plus tard, si l'occasion se présente d'en trouver un abordable.

Le volant n'est pas brut. Il est percé à 12 mm, et présente une rainure pour clavette. Or, l'axe sur lequel il va venir se placer fait 13 mm, et il lui faut une forme particulière pour venir entraîner la vis sans fin ou la libérer ; voir ci dessous l'ergot situé à "1 heure" :
Le réalésage est maximum de façon à intégrer un autre moyeu. Pour trouver l'endroit où effectuer la logette dans laquelle se placera l'ergot, du bleu est passé, puis le moyeu est mis en place et tourné contre l'ergot. On obtient alors le cercle dans lequel percer.



N'arrivant pas à obtenir un bon état de surface, j'ai usiné les pièces de façon à obtenir un frottemnt gras. Donc mise en place avec scellement à la Loctite Blocpresse.

Pour assurer le tout (efforts de rotation), un perçage entre cuir et chair, et une goupille Mecanindus de 3 mm. Toujours à la main, car la perceuse à colonne n'est toujours pas fonctionnelle depuis le réaménagement de l'atelier.

 
  • Il restait à peindre les plaques venant décorer le bélier, de chaque côté. Un premier essai n'avait pas été concluant : incompatibilité entre le primaire (pour alliage d'aluminium) de marque Julien, et l'Hammerite.

    Donc nouvel essai, cette fois avec un primaire en bombe pour automobile, et une peinture carrosserie, également en bombe. Ensuite polissage des lettres. Malheureusement, encore deux problèmes :

    si le primaire accroche bien sur l'alliage, il n'en est pas de même de la peinture sur le primaire : il n'était pas possible de poncer. Et de plus, primaire et peinture sont de marques différentes. Il aurait fallu sans doute utiliser la technique du mouillé sur mouillé...

  • l'alliage léger dont sont faites ces plaques décoratives se polit très bien.
 

Premier essai, avec une in stallation électrique volante.

L'étau et le diviseur paraissent complètement perdus au milieu de la table de 1050 x 230 mm !

Un coup de fraise carbure monobloc (pas d'arrosage) dans un bloc de métal inconnu.
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