De l'indigence du système antivol...
Ici une colonne de direction de Range Rover Classic A.M. 1990. C'est à peu près ainsi qu'elle se présente lorsqu'on retire le cache. Le "Neiman" présente une petite plaque obturatrice de couleur dorée.
Le "Neiman"
Dépose du cache
Un petit tournevis est glissé sous la languette en laiton.
Languette permettant de dégager le pène
Le tournevis (ou autre chose...) est glissé sous la languette et laissé en place : l'antivol de direction est alors neutralisé, le volant peut tourner.
La flèche montre une petite vis cruciforme. Un tournevis est difficile à passer : une petite pince suffit !
Vis de fixation du contacteur
Le contacteur est alors séparé de la colonne, et on peut voir que son axe présente une fente. A côté sur la photo, la nouvelle clé !
Contacteur
C'est fini, le véhicule est déjà loin ! Combien de temps cela prendrait-il à un malfrat ? 1 minute. Ou peut-être deux s'il est débutant.
Oui mais, il faut déjà entrer... Il suffit d'un gros tournevis pour forcer une serrure de porte : le Birmabright n'y résistera pas, et au lieu de tourner le barillet, on obtient le même résultat en faisant tourner la serrure entière...
Pour savoir comment s'y prennent les artistes du vol de véhicule, on trouvera toutes les informations utiles sur LockPickingFrance.org ; voir en particulier l'article consacré aux serrures "à paillettes" dont sont équipées une grande partie des automobiles.
On comprend pourquoi les assureurs ont imposé les anti-démarrage codés. Les premiers à souffrir du vol de véhicules sont les propriétaires et les assureurs. Les principaux bénéficiaires en sont les constructeurs grâce au marché de renouvellement induit.
Contact et gaz !
