Sommaire :
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Le problème
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Le boulon devient impossible à retirer. Pour pouvoir le chasser, il est alors nécessaire de déposer roue et moyeu. Cependant, avec un peu de patience et la réalisation d'un "extracteur" très simple, il est possible de s'en sortir sans aucun démontage supplémentaire.
Impossible également d'utiliser un extracteur à griffes, ou un marteau : la fixation d'amortisseur empêche d'accéder à l'extrémité du boulon :
Coincé !
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Une solution
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Après dépose de l'amortisseur et remise en place de l'écrou, un tube d'acier a été coupé à une longueur presque égale à la distance séparant la face externe de l'écrou et le support d'amortisseur. Il a été enfilé sur ce qui dépasse du boulon, et mis en appui sur l'écrou. Ce tube est un morceau de guidon de moto.
En maintenant l'écrou avec une clé, le boulon a été dévissé. Ceci permet de le faire "glisser" sur un centimètre environ, ce qui est suffisant pour rompre la couche de rouille. Le tout est bien sûr copieusement arrosé de dégrippant.
Un tube va pousser indirectement le boulon
Le boulon est alors revissé, puis dévissé puis redévissé autant de fois que nécessaire pour que la rouille cède complètement. Le boulon récalcitrant peut alors être retiré à la main.
Victoire !
On voit ici que la douille intérieure du silentbloc est désolidarisée du caoutchouc. Il s'agissait d'un tirant de pont tordu. Le silentbloc, pincé, avait fini par se rompre. Si le caoutchouc n'avait pas été détruit, un grippage (peu probable en raison des mouvements de la suspension) aurait été réglé par la seule rotation du boulon avec la clé. Ici, c'était impossible puisque la douille tournait avec lui.
La cause du problème
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